vendredi 1 février 2013

Le passager

Point commun à GRANGÉ et Stephen KING : quand je plonge dans leurs bouquins, j'ai un mal fou à m'arrêter de lire ! Le passager ne déroge pas à la règle : plus de 900 pages d'une histoire captivante, ayant pour thème central la quête de son identité véritable par le personnage central, victime de "fugues psychiques".
Un roman effrayant à souhait (tiens, encore un point commun avec Stephen King !) et parfaitement documenté, dans la droite ligne du Serment des limbes ou de Miserere...

Incipit :
La sonnerie pénétra sa conscience comme une aiguille brûlante.
Il rêvait d'un mur éclaboussé de soleil. Il marchait en suivant son ombre le long de la paroi blanche. Le mur n'avait ni début ni fin. Le mur était l'univers. Lisse, éblouissant, indifférent...
La sonnerie, à nouveau.
Il ouvrit les yeux. Découvrit les chiffres luminescents du réveil à quartz posé près de lui. 4:02. Il se leva sur un coude. Chercha à tâtons le combiné. Sa main ne rencontra que le vide. Il se souvint qu'il était dans la salle de repos. Il palpa les poches de sa blouse, trouva son portable. Regarda l'écran. Il ne connaissait pas le numéro. Il décrocha sans répondre.


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