mardi 17 septembre 2013

Anthropophilie de la bête

Avec ce livre, nous sommes très loin des sélections officielles de la rentrée littéraire. Marc BÉDARD n'est pas au catalogue des grosses écuries de l'édition. Raison de plus pour lui faire une petite place au soleil de mon blog !
Ce roman, à classer au rayon fantastique (voire horreur), m'a globalement plu, en particulier sa fin qui laisse la porte ouverte à bien des monstruosités futures.
Bon, n'est pas Stephen KING qui veut, et ce livre manque un peu de punch, de nervosité. Le crescendo de la montée en puissance du Mal et de la Bête y aurait gagné en intensité.
Pas mal de coquilles, des erreurs de syntaxe et quelques phrases un peu bancales témoignent d'une correction hâtive (inexistante ?) avant publication. Mais l'auteur s'étant auto-édité, on lui pardonnera volontiers ces défauts.
Bref, une lecture sympa malgré tout, loin des sentiers battus...

Incipit :
« La seule régularité que l'on observe a priori dans la répartition des nombres premiers, c'est l'absolue irrégularité de leur répartition... » La salle de cours empestait la sueur, pourtant chaque étudiant écoutait rigoureusement chaque parole sortant de la bouche du professeur. Martin retira son chandail et souffla.
Les nombres premiers... quel bel exemple de chaos au sein même de l'ordre !

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