dimanche 4 novembre 2012

Une place à prendre

Pas facile de faire oublier que l'on est l'auteur des "Harry Potter"...
J.K. ROWLING nous dévoile, à travers ce livre très noir, à cent mille lieues de ses écrits précédents, une autre facette de son talent d'écrivain.
L'histoire se déroule dans un petit village (Pagford) qui jouxte une cité "sensible" (les Champs). Le décès d'un membre influent du conseil municipal de Pagford sert de point de départ à une histoire dans laquelle les masques tombent petit à petit (rancoeurs retenues, haines cachées, amours impossibles). ROWLING nous dépeint deux mondes que tout oppose (de manière un peu caricaturale, parfois...), et les fils des vies de tous les personnages se nouent au fil des pages, avant de se dénouer brutalement.
Un bon livre, sans plus, qui se lit facilement.

Incipit :
Dimanche
Barry Fairbrother ne voulait pas aller dîner. Une migraine épouvantable le harcelait depuis le début du week-end, et il était embarqué dans une course contre la montre pour rendre un article à temps avant le bouclage du journal local.
Mais sa femme s'était montrée un peu sèche et distante au cours du déjeuner, et Barry en avait déduit que la petite carte offerte pour leur anniversaire de mariage ne l'avait en rien absous du crime dont il s'était rendu coupable en s'enfermant toute la matinée dans son bureau. Et pour écrire un article à propos de Krystal, par-dessus le marché ; Krystal que Mary n'avait jamais aimée, même si elle affirmait le contraire.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je n'avais pas lu la saga des Harry Potter, j'ai trouvé cette chronique plutôt "pas mal", mais ne restera pas dans les annales !